Chaque année, le Maroc recense environ 25.000 piqûres de scorpions et 250 morsures de serpents. Un risque constant, particulièrement en milieu rural, qui mobilise les autorités sanitaires. Du 1er au 8 juillet 2025, le ministère de la Santé et de la Protection sociale organise une semaine nationale de sensibilisation. L’enjeu est clair : informer les citoyens, renforcer la prévention et améliorer la prise en charge des cas d’envenimation.
Lors d’une journée d’étude tenue mardi à Rabat, le ministre Amine Tehraoui a salué les efforts entrepris pour réduire la mortalité liée à ces incidents. Les résultats sont notables : le taux de létalité des piqûres de scorpions est passé de 2,37 % à 0,14 %, celui des morsures de serpent de 7,2 % à 1,9 %.
Le dispositif mis en place repose sur une couverture médicale étendue, avec des unités de soins réparties sur tout le territoire. Pour les piqûres de scorpions, l’antivenin n’est plus utilisé depuis 2001, jugé inefficace par plusieurs études. La stratégie repose plutôt sur une prise en charge symptomatique. Pour les morsures de serpent, un sérum spécifique est distribué chaque année selon les besoins régionaux.
Le ministère rappelle l’importance des gestes préventifs, notamment dans les zones rurales exposées. Il appelle à éviter les pratiques traditionnelles et recommande de se rendre immédiatement à l’hôpital en cas de piqûre ou de morsure. Le Centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc reste disponible 24h/24 au service des citoyens.
En renforçant la sensibilisation, les autorités espèrent réduire encore les risques et consolider les progrès accomplis.