L’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), destinée à garantir un minimum de revenus, n’est pas acquise à vie. Pour les retraités étrangers, une règle est claire : vivre majoritairement en France. Le seuil est fixé à neuf mois minimum par an. Au-delà, l’aide peut être supprimée.
Résider de manière stable signifie avoir son domicile permanent en France ou y séjourner plus de 273 jours par an. Une condition non négociable, inscrite dans le dispositif social français.
Séjours prolongés au Maroc : attention à la sanction
Pour les retraités marocains qui alternent entre la France et le Maroc, le calcul des jours devient crucial. Un séjour trop long au Maroc — même pour raisons familiales ou climatiques — peut suffire à faire sauter l’allocation. Les autorités ne laissent rien au hasard.
En cas de doute, elles peuvent exiger des preuves de présence en France : factures d’électricité, quittances de loyer, attestations médicales ou de séjour. Si le bénéficiaire ne peut justifier d’une résidence effective, la sanction tombe : suppression de l’Aspa, voire remboursement des montants perçus.
Un rappel qui en dit long
La mesure vise à garantir que l’allocation bénéficie aux personnes qui résident effectivement en France. Un rappel qui concerne directement une partie importante des retraités marocains, souvent installés entre les deux rives.
Compter ses jours, conserver ses justificatifs, éviter les allers-retours à l’aveugle : le message des autorités est limpide. Passer sa retraite au soleil marocain est un choix, mais il a un prix.
