La région de Dakhla-Oued Eddahab arrive en tête avec une progression impressionnante de 10,1%, soutenue par la pêche maritime et le BTP. Fès-Meknès suit avec 8,9%, grâce au dynamisme conjugué de l’agriculture et des services.
Marrakech-Safi a profité de la reprise du tourisme, notamment de l’hébergement et de la restauration, affichant 6,3% de croissance. Les régions de Casablanca-Settat (5%) et Tanger-Tétouan-Al Hoceima (4,9%) doivent quant à elles leurs performances aux industries manufacturières et aux services.
Des régions en retrait
D’autres territoires affichent des résultats positifs mais en dessous de la moyenne nationale. C’est le cas de Laâyoune-Sakia El Hamra (+2,9%), Souss-Massa (+1,8%), Rabat-Salé-Kénitra (+0,7%), Guelmim-Oued Noun (+1,2%) et Drâa-Tafilalet (+1,5%).
En revanche, deux régions accusent un recul : Béni Mellal-Khénifra, avec une contraction de 1,3%, en raison de la baisse marquée de l’activité agricole, et l’Oriental, en repli de 1%, également pénalisé par la chute de la production agricole.
Un Maroc à deux vitesses
Ces disparités révèlent une croissance inégale entre les régions, reflétant le poids des secteurs moteurs de chaque territoire. Si certaines régions capitalisent sur l’agriculture, l’industrie ou le tourisme, d’autres restent fragilisées par leur dépendance aux aléas climatiques.
Le HCP rappelle que ces écarts appellent à une réflexion sur la justice territoriale et l’équilibre du développement, enjeux centraux du nouveau modèle économique national.