La rencontre du 1ᵉʳ juin, co-présidée par Nasser Bourita et David Lammy, a marqué un tournant majeur. Londres a qualifié le plan d’autonomie marocain de « base sérieuse et crédible » pour résoudre la question du Sahara. Un positionnement salué comme « un changement important » par Hamish Falconer, sous-secrétaire parlementaire britannique, qui illustre le rapprochement croissant entre les deux royaumes.
Au-delà du volet politique, Rabat et Londres ont signé une série d’accords couvrant la santé, l’éducation, le climat, les infrastructures, la cybersécurité et les nouvelles technologies. Le Royaume-Uni, via UK Export Finance, s’est engagé à mobiliser jusqu’à 5 milliards de livres sterling pour financer des projets stratégiques au Maroc, y compris dans les provinces du Sud.
Le commerce bilatéral a plus que doublé en trois ans, atteignant 4,2 milliards de livres sterling en 2024. Les perspectives s’annoncent prometteuses dans la transition énergétique, la logistique et le développement d’infrastructures, notamment dans le cadre de la préparation à la Coupe du Monde 2030.
Le dialogue a aussi mis en avant le rapprochement des sociétés civiles. Reconnaissance mutuelle des diplômes, programmes conjoints et mobilité étudiante figurent parmi les initiatives annoncées. Autant de mesures qui visent à consolider les liens culturels et académiques entre les deux pays.