La Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) peine encore à boucler le calendrier de la prochaine fenêtre FIFA (10 au 18 novembre). Si la presse argentine avait évoqué un choc face à Lionel Messi et ses coéquipiers, les discussions entre Rabat et Buenos Aires n’ont finalement pas abouti. En cause : des exigences jugées trop élevées de la part des champions du monde, tant sur le plan financier que logistique.
Ce revers ne décourage pas la FRMF, bien décidée à offrir à Walid Regragui des adversaires à la hauteur des ambitions marocaines. D’autres pistes, plus réalistes, sont déjà sur la table, notamment la Colombie et le Mexique, deux sélections réputées pour leur intensité et leur style offensif.
Vers un choc face à la Colombie, le Mexique ou l’Égypte ?
Les négociations se poursuivent pour organiser au moins un match contre une nation sud-américaine. Un test de choix pour les Lions de l’Atlas, qui permettra à Regragui de jauger la solidité de son groupe face à des styles de jeu différents, à l’approche d’une CAN 2025 disputée à domicile.
Affronter des équipes comme la Colombie ou le Mexique offrirait aussi l’occasion d’enrichir l’expérience internationale du Maroc avant la Coupe du monde 2026. Ces confrontations pourraient aider le sélectionneur à affiner ses schémas tactiques et renforcer la cohésion d’un groupe encore en quête d’automatismes après une fenêtre d’octobre jugée décevante.
Mais la piste africaine reste bien réelle. L’Égypte, par la voix de son sélectionneur Hossam Hassan, aurait proposé un match amical face aux Lions. Selon plusieurs sources égyptiennes, le technicien souhaite tester ses joueurs contre l’une des meilleures équipes du continent avant la CAN. La rencontre pourrait même se jouer au Maroc, si les discussions aboutissent.
Un test attendu avant la CAN à domicile
Pour les coéquipiers de Yassine Bounou, ces matchs de novembre seront bien plus qu’une simple préparation. Après deux victoires poussives face à Bahreïn (1-0) et au Congo (1-0) en octobre, les Lions devront envoyer un message fort.
Une confrontation face à une grande nation – sud-américaine ou africaine – permettrait à Regragui de jauger la réactivité de son groupe sous pression, de mesurer la cohésion du collectif et d’identifier les ajustements nécessaires avant la CAN.
Rien n’est encore acté, mais une chose est sûre : le Maroc veut frapper fort avant d’accueillir l’Afrique. Et le choix de son prochain adversaire pourrait bien donner le ton de sa campagne continentale.
