Le Parc des Princes a retenu son souffle mardi soir. Victime d’un tacle violent de Luis Diaz, Achraf Hakimi s’est effondré, avant de quitter la pelouse en béquilles, visiblement touché à la cheville gauche. La soirée du PSG, déjà ternie par une défaite (1-2) face au Bayern Munich, a viré au cauchemar.
Dans les vestiaires, le diagnostic provisoire se voulait prudent. Les examens initiaux ont permis d’écarter l’hypothèse d’une fracture, mais laissent craindre une indisponibilité de trois à cinq semaines. Le joueur est apparu plus tard, chaussé d’une botte orthopédique, soutenu par le staff médical. Une image devenue virale, symbole de l’inquiétude qui s’empare désormais du Maroc.
Une course contre la montre avant la CAN
À un peu plus d’un mois du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations, le timing de cette blessure ne pouvait pas être pire. Walid Regragui redoute un scénario catastrophe : devoir débuter “sa” CAN sans son latéral droit, véritable moteur du jeu des Lions de l’Atlas.
Le PSG, de son côté, pourrait devoir se passer de son défenseur pour plusieurs affiches majeures, dont le déplacement à Lyon et la réception de Tottenham. Le club comme la FRMF attendent les résultats définitifs des examens médicaux pour connaître la durée exacte de son absence.
Un pilier sous pression, un pays en attente
Achraf Hakimi n’est pas seulement un cadre du PSG : il incarne la flamme d’un Maroc ambitieux, prêt à accueillir la CAN sur ses terres pour la première fois depuis 1988. Son absence éventuelle serait un coup dur moral et sportif, tant son influence dépasse le rectangle vert.
Pour l’heure, prudence et espoir se mêlent. Le joueur suivra un protocole médical strict dans les jours à venir. Le Maroc, lui, retient son souffle. Car avec ou sans Hakimi, la CAN 2025 n’aura pas la même saveur.


