Paris : les tentatives d'assassinat d'une mère et de son fils sur le père devant la justice

Paris : les tentatives d'assassinat d'une mère et de son fils sur le père devant la justice
Source : Lefigaro.fr
10/05/2022 17:10

De nationalité américaine, June Hopkins et son fils sont soupçonnés d'avoir espionné pendant des mois le père français de ce dernier, et d'avoir tenté deux fois de l'assassiner.

Le procès de d'une mère et de son fils américains accusés de rocambolesques tentatives d'assassinat du père français, sur fond d'affaires d'héritages et d'argent de famille, s'est ouvert lundi 9 mai devant la cour d'assises de Paris.
Dans le box, June Hopkins, 60 ans, et son fils Brendan Walsh, 30 ans. Ils sont soupçonnés d'avoir espionné pendant des mois le père de ce dernier, Grégoire L., et d'avoir tenté deux fois de l'assassiner. June Hopkins, tunique blanche, lourde tresse de cheveux dans le dos, écoute via l'interprète le président rappeler les faits, hochant régulièrement la tête, un sourire constant sur le visage.
À son côté se tient son fils Brendan, visage pâle et chemise blanche. En face d'eux, le père de Brendan, Grégoire L., 57 ans, veste polaire sur le dos, grosse barbe grise, l'air éprouvé.

«Je voulais tenter d'avoir une vraie famille»
 
Grégoire L. et June Hopkins s'étaient rencontrés en 1990 à bord d'un Orient-Express. Elle tombe rapidement enceinte mais repart directement aux États-Unis, où elle est mariée avec un Américain mais dans le cadre d'un couple «libre». Un an plus tard, elle revient et tombe à nouveau enceinte de Grégoire L., puis repart à nouveau, relate le président à l'audience. «Je vais vous dire sincèrement, c'est quelque chose qui interroge», lui dit-elle.
«La vérité c'est que quand j'étais enceinte de 5 mois de Brendan, Grégoire m'a jeté dehors», assure-t-elle. Pourquoi alors serait-elle revenue un an plus après ? «Je voulais tenter d'avoir une vraie famille», affirme la sexagénaire. «Ce qui étonne, insiste le président, c'est qu'on a retrouvé des courriers où vous semblez refuser une demande en mariage».
«Grégoire m'a menacé, dit que si je n'avortais pas le jour même il le ferait lui-même avec un scalpel», maintient alors June Hopkins.
L'Américaine avait repris ensuite contact avec la famille de Grégoire L. au moment de la mort du père de ce dernier. Sa famille les soupçonne d'être ainsi revenus pour tenter de récupérer un supposé héritage.
 
En 2010, puis en 2015, June Hopkins et son fils auraient attaqué Grégoire L. et tenté de l'assassiner - une première fois à l'aide d'un «sabre japonais» et d'essence, la deuxième en le poursuivant dans la rue avant de tenter de l'étrangler. Un projet «obsessionnel» mûri à huis clos, après avoir espionné et harcelé Grégoire L. pendant des mois, avaient décrit les enquêteurs. Tous deux nient les faits. Le verdict est attendu ce vendredi 13 mai.
 

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