De nouveaux produits tels que le tabac chauffé ou les cigarettes électroniques, en particulier jetables, font l’objet d’une forte promotion, le plus souvent illicite, chez les buralistes et dans les boutiques de vapotage. Une publicité qui attire notamment un public jeune s’inquiète une association anti-tabac.
En France, l’interdiction de la « publicité en faveur du tabac sur le lieu de vente » est « globalement respectée », estime le Comité National contre le Tabagisme (CNCT) au terme d’une étude basée sur des visites mystères réalisées par un institut indépendant auprès d’un échantillon national représentatif des débits de tabac et magasins de vapotage, du 21 juin au 29 juillet 2021.
Mais ce n’est pas le cas pour les nouveaux produits du tabac et de la nicotine, selon l’association : le tabac à chauffer du cigarettier Philip Morris, Iqos, lui, est « massivement promu » : près d’un débit de tabac visité (47 %) était « en infraction ». Et « 84,5 % des buralistes faisant de la publicité » pour la cigarette électronique « sont en illégalité », selon le CNCT, tout comme 72 % des boutiques de vapotage inspectées.