L’Allemagne a réaffirmé son soutien à la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), en annonçant un financement de plus de 82 millions d’euros. Cette enveloppe, dévoilée mercredi à Berlin, s’inscrit dans une stratégie globale de renforcement des missions de paix des Nations unies.
Ce montant vise à améliorer les capacités des équipes onusiennes sur le terrain, en matière de formation, d’équipement, d’énergies renouvelables, de digitalisation, d’appui psychologique et de logistique. La MINURSO, déployée au Sahara marocain, est directement concernée par ce soutien, au même titre que d’autres missions phares comme la FINUL au Liban et la MINUSS au Soudan du Sud.
L’annonce a été faite en marge de la conférence ministérielle des Nations unies sur le maintien de la paix, tenue les 13 et 14 mai à Berlin. Le rendez-vous, présidé par le chef de la diplomatie allemande, a réuni Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, et des représentants de plus de 130 pays.
Pour Berlin, il s’agit de renforcer l’efficacité opérationnelle des casques bleus face aux nouveaux défis sécuritaires. La contribution allemande vient aussi contrecarrer les rumeurs récentes évoquant un éventuel retrait ou un affaiblissement du mandat de la MINURSO.
I join @UN chief
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Peacekeeping into the future. #PKM2025
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L’Allemagne s’inscrit dans une logique de continuité face aux tensions croissantes dans la région, notamment après le retrait unilatéral du Polisario de l’accord de cessez-le-feu. À travers cette contribution, Berlin confirme son engagement pour la stabilité du Sahara et pour une action multilatérale renforcée sous l’égide de l’ONU.
Le message est clair : le soutien international à la MINURSO reste intact. Et l’Allemagne entend y jouer un rôle actif, en ressources comme en influence diplomatique.