Devant ses alliés réunis à Kiev pour célébrer l’indépendance de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky a répété qu’un tête-à-tête avec Vladimir Poutine représentait, selon lui, la voie la plus directe vers une sortie de crise. Pour lui, seul un dialogue entre dirigeants peut ouvrir une perspective de paix durable.
Mais Moscou rejette cette insistance, accusant le président ukrainien de réclamer cette rencontre « coûte que coûte » et de poser trop de conditions. Le Kremlin a d’ailleurs écarté, vendredi dernier, l’idée d’un sommet immédiat.
Washington reste au centre du jeu diplomatique. Après avoir rencontré Poutine en Alaska, Donald Trump s’est entretenu avec Zelensky et plusieurs dirigeants européens. Objectif affiché : mettre fin à trois années de guerre.
Selon le vice-président américain JD Vance, la Russie aurait récemment montré une certaine flexibilité, concédant des ouvertures sur plusieurs de ses exigences. Une évolution interprétée comme un signe de volonté de compromis.
La fête nationale ukrainienne a aussi servi de tribune pour les partenaires occidentaux. Le Premier ministre canadien a averti que l’invasion russe ne s’arrêterait pas sans réponse ferme des alliés. Il a plaidé pour une pression continue afin de contraindre Moscou à cesser les hostilités.
Dans ce climat d’incertitude, les appels au cessez-le-feu se multiplient, alors que les initiatives de paix se heurtent encore aux divergences de fond entre Kiev et Moscou.