Le dernier rapport de la plateforme internationale Travel and Tour World place le Maroc dans le cercle des pays qui tirent le secteur vers le haut. Aux côtés de l’Arabie saoudite, Malte, le Qatar, le Salvador, Andorre, la Serbie, l’Éthiopie, la Colombie et l’Albanie, le Royaume s’impose comme une valeur sûre sur la carte mondiale.
Chaque destination citée avance ses atouts. Pour le Maroc, l’élan tient au renouvellement de l’offre, à la diversification des marchés émetteurs et à une image portée par l’authenticité et la qualité d’accueil.
Le rapport souligne la montée de 35 % du nombre de touristes en 2024 par rapport à 2019. Il met en avant des moteurs clairs : médinas de Marrakech et de Fès, itinéraires dans l’Atlas, expériences sahariennes à dos de chameau. Le voyage se vit à ciel ouvert, avec des circuits d’aventure accessibles.
Le mélange des influences amazighes, arabes et européennes renforce l’attrait. Volubilis rappelle la profondeur historique, les souks prolongent l’expérience par les sens. Cette combinaison nourrit un récit de destination qui parle aux voyageurs.
Travel and Tour World pointe un quatuor en pleine ascension : Qatar, Arabie saoudite, Maroc et Colombie. Les ressorts sont identifiés : infrastructures en hausse, offre culturelle et d’aventure étoffée, visas assouplis, recherche d’expériences immersives.
La dynamique s’inscrit dans une reprise quasi complète du trafic mondial, selon l’OMT. Le rebond des marchés d’Asie-Pacifique accélère le retour aux niveaux d’avant-pandémie et redessine les flux.
L’Indice mondial du tourisme relève un basculement vers des séjours plus profonds, sans renoncer au confort ni à la sécurité. Le voyageur veut du sens, du temps, et des formats modulables. Le Maroc coche ces cases avec des parcours mêlant patrimoine, nature et gastronomie. L’écotourisme et les circuits de proximité gagnent du terrain, portés par des opérateurs qui adaptent l’offre.
Le ministère du Tourisme annonce 11,6 millions de visiteurs à fin juillet, +16 % par rapport à la même période de 2024. Le seul mois de juillet affiche 2,7 millions d’arrivées, en hausse de 6 % sur un an.
L’enjeu désormais : consolider la montée en gamme et lisser les flux dans le temps et sur le territoire. L’objectif est clair : allonger la durée de séjour et augmenter la dépense moyenne.