Une enquête en carton-pâte

« Atmosphère de fin de règne »… Le titre claque, mais sonne creux. Pas d’enquête, pas de faits, juste un empilement de rumeurs et de clichés orientalistes. Quelques photos sorties de leur contexte, une silhouette du Roi Mohammed VI scrutée comme un symptôme, une canne transformée en symbole d’un Royaume chancelant. Voilà ce que Le Monde appelle « enquête ».

Pas d’interviews exclusives, pas de documents solides, juste une collection de ragots puisés dans les réseaux sociaux. L’ombre d’une analyse, mais la lumière d’un feuilleton. À ce stade, ce n’est plus du journalisme, c’est du roman de gare.

Comme si l’avenir d’une Monarchie vieille de plus de douze siècles pouvait se résumer à un cliché volé. Comme si un Roi, qui mène encore aujourd’hui diplomatie, chantiers et réformes, pouvait être réduit à une posture de prière ou à une photo de vacances. C’est insultant, et surtout indigne du métier.

Une Monarchie forte, un Roi proche de son peuple

Ce que Le Monde tait, c’est l’essentiel : Mohammed VI demeure le garant de l’unité nationale et le moteur des grandes transformations. Sous son règne, le Maroc a construit le plus grand port d’Afrique, lancé le premier TGV du continent, généralisé la protection sociale, et gagné une reconnaissance internationale sur le dossier du Sahara.

Et surtout, il y a ce lien unique, palpable, entre le Roi et son peuple. Qui a oublié les images de décembre 2022, quand Sa Majesté descendait dans les rues de Rabat pour célébrer avec les Marocains la qualification des Lions de l’Atlas en demi-finale du Mondial ? Pas de protocole, pas de distance, juste un Roi au milieu des siens. Voilà la vraie image : une osmose que nul article parisien ne pourra salir.

Le Monde préfère la fiction au réel

Mais voilà : la réussite n’intéresse pas certains. Trop solide, trop crédible. Plus vendeur de dramatiser. L’obsession n’est pas nouvelle. Depuis des années, le même refrain revient : « secrets de palais », « luttes de clans », « fin de règne ». On croirait presque à un automatisme éditorial : Ctrl+C, Ctrl+V, « fin de règne ». Un feuilleton à épisodes qui ne trompe plus personne.

Pendant ce temps, le Maroc prépare la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2030, construit des stades géants, mène une diplomatie efficace et se positionne comme pilier de stabilité régionale. Où est la « fin de règne » dans tout cela ? Nulle part. Sauf dans l’imagination fatiguée de rédactions parisiennes en quête de buzz.

L’énigme, ce n’est pas la Monarchie, c’est Le Monde

La vérité est simple : le Maroc avance. La Monarchie, institution millénaire, continue d’incarner l’unité et l’avenir. Sa Majesté le Roi Mohammed VI gouverne, réforme et incarne l’espérance d’un peuple attaché à son Roi.

La seule énigme aujourd’hui n’est pas celle du Maroc, mais celle d’un journal naguère prestigieux qui, au lieu de traiter des crises réelles de son propre pays, choisit de fantasmer un « trône chancelant » là où il y a une Monarchie solide et respectée.