L’opération a été déclenchée après des enquêtes minutieuses, à la suite d’informations faisant état d’un flux important de femmes se rendant dans un appartement précis de la région. L’intervention a été dirigée par le commandant du centre judiciaire, Younes Akafi, en coordination avec le commandant de la brigade, Walid Attaf, sous la supervision du colonel-major Abdelkrim Zariouh, commandant régional de la Gendarmerie Royale à Casablanca, et sur ordre du parquet compétent.
Lors de la perquisition, les forces de l’ordre ont surpris la principale suspecte en flagrant délit, pratiquant des rituels mystérieux à l’intérieur de l’appartement, en compagnie de son assistante et de plusieurs clientes attendant leur tour. L’inspection des lieux a permis de constater l’ampleur et la dangerosité des activités menées, révélant des centaines de photographies de victimes potentielles – hommes, femmes et enfants – ainsi que des vêtements intimes et divers objets utilisés dans les rituels de sorcellerie rapporte Assabah Agadir.
Parmi les éléments saisis figuraient des crânes et des mâchoires d’animaux, dont des hyènes, ainsi que de multiples outils tels que des bougies, des cadenas et des clés. Les enquêteurs ont également découvert des brides de mulets, supposées servir dans des rituels destinés à « dominer les époux », ainsi que de grandes quantités de plomb, d’herbes et de pierres mystérieuses dont la nature reste à déterminer.
Cette affaire met en lumière la sophistication et la dangerosité de certaines pratiques occultes, et souligne l’engagement des forces de sécurité marocaines dans la protection des citoyens face à des activités illégales et potentiellement nuisibles. Les investigations se poursuivent afin de déterminer l’ensemble des victimes et d’identifier toutes les implications de ce réseau.


