Ce mercredi, le Hezbollah a annoncé la mort d’Hachem Safieddine, figure clé du mouvement islamiste libanais, lors d’un raid israélien mené début octobre dans la banlieue sud de Beyrouth. L'armée israélienne, qui avait déjà revendiqué l’attaque la veille, a précisé avoir "éliminé" Safieddine ainsi qu’un autre haut responsable du Hezbollah, Ali Hussein Hazima.
Safieddine, chef du Conseil exécutif du Hezbollah, était vu comme le dauphin de Hassan Nasrallah. Sa disparition marque un coup dur pour l’organisation pro-iranienne, alors que les tensions entre Israël et le Hezbollah ne cessent de croître dans la région.
Depuis l’offensive sans précédent du Hamas contre Israël en septembre, la guerre a progressivement gagné le Liban. Israël mène désormais des opérations terrestres appuyées par des frappes aériennes contre le Hezbollah, considérant le mouvement comme une menace directe. La mort de Safieddine, figure montante et stratégique, pourrait intensifier encore plus le conflit. Alors que le Liban se retrouve à nouveau au cœur des affrontements, la guerre semble s’étendre bien au-delà des frontières de Gaza.