Naïm Qassem, 71 ans, a été élu à la tête du Hezbollah, suite à la mort de son leader historique, Hassan Nasrallah, tué fin septembre dans une frappe israélienne. Le conseil de la Choura, organe décisionnel du Hezbollah, a officialisé cette nomination, marquant ainsi un tournant pour le mouvement chiite pro-iranien.
Hassan Nasrallah, figure emblématique de la résistance libanaise contre Israël, a perdu la vie dans une frappe israélienne qui a ciblé la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah. Quelques jours plus tard, son successeur pressenti, Hachem Safieddine, a également été tué dans une autre frappe, laissant la direction du mouvement à Naïm Qassem, un des fondateurs de l’organisation en 1982 et ancien secrétaire général adjoint depuis 1991.
Dans une de ses récentes allocutions télévisées, Qassem a adressé un message menaçant à Israël, affirmant que la seule issue pour ramener les habitants déplacés du nord israélien était un cessez-le-feu, sous peine de nouvelles frappes du Hezbollah. Depuis le 23 septembre, les frappes israéliennes au Liban ont tué plus de 1.700 personnes, exacerbant les tensions dans la région.