En juin, l’indice des prix à la consommation (IPC) a progressé de 0,4 % par rapport à mai, confirmant une stabilité amorcée le mois précédent. Sur un an, l’inflation reste également à 0,4 %, selon les dernières données du HCP.
Cette évolution mensuelle s’explique par la hausse des prix des produits alimentaires (+0,8 %) et, dans une moindre mesure, des produits non alimentaires (+0,1 %). Dans les rayons, la viande (+4 %), les poissons et fruits de mer (+3,9 %), ou encore le café et thé (+1,8 %) tirent les prix vers le haut. À l’inverse, les huiles (–1,6 %), les légumes (–0,6 %) et les céréales (–0,4 %) enregistrent des baisses.
Les carburants et les villes sous surveillance
Côté non alimentaire, les carburants poursuivent leur progression (+0,3 %).
Sur le plan territorial, les hausses les plus marquées ont été enregistrées à Laâyoune et Beni-Mellal (+1 %), suivies de Guelmim (+0,9 %) et Oujda (+0,8 %). À Casablanca, la hausse reste alignée sur la moyenne nationale (+0,4 %). Rabat, Tétouan et Marrakech enregistrent des hausses plus contenues, tandis que Kénitra et Safi voient leurs indices baisser légèrement (–0,1 %).
Inflation sous-jacente maîtrisée
Sur un an, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 0,8 %, contre 0,1 % pour les produits non alimentaires. Ce dernier groupe présente des écarts notables, allant d’un recul de 3,4 % dans le transport à une hausse de 3,8 % dans les restaurants et hôtels.
Quant à l’indicateur d’inflation sous-jacente – excluant les produits à forte volatilité – il a crû de 0,2 % en un mois et de 1,1 % sur un an. De quoi rassurer, à court terme, sur la maîtrise des tensions inflationnistes.