Le bureau national a annoncé une grève nationale de 48 heures les 2 et 3 septembre. Elle sera suivie d’un arrêt de travail de 72 heures les 9, 10 et 11 septembre, avec un rassemblement prévu devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur le 10 septembre.
La mobilisation ne s’arrêtera pas là. Une autre grève de 72 heures est programmée les 17, 18 et 19 septembre. Puis un nouveau débrayage est prévu du 30 septembre au 2 octobre, accompagné d’un sit-in devant le ministère de l’Économie et des Finances le 1er octobre.
Le syndicat explique ce mouvement par « le refus du dialogue » et « la volonté d’imposer des négociations » avec d’autres organisations jugées proches du ministère. Il dénonce aussi le retard dans l’application du statut de base des fonctionnaires de l’enseignement supérieur, pourtant validé par consensus.
Autre grief : l’accélération de l’adoption du projet de loi sur l’enseignement supérieur, sans consultation des syndicats. Un texte critiqué pour ses lacunes.
Les syndicats dénoncent aussi un manque chronique de personnel administratif et technique. Pour contourner les grèves et compenser cette pénurie, les universités auraient recours, sur instruction du ministère, à des étudiants ou à des employés de sociétés sous-traitantes pour assurer certaines tâches. Une pratique jugée contraire à la loi.